(A.P.Hawzah) -L'agence de presse de "Hawzah" a publié un extrait des discours des penseurs de la Révolution islamique sous le titre " Un discours pur ". Dans ce numéro les propos du martyr professeur Motahhari sur le « danger des savants corrompus de la fin des temps » sont présentés aux passionnés.
Dans la mesure où nous, musulmans, agissons les uns contre les autres, nos ennemis n’agissent pas autant contre nous. Il y a quelque temps, j’ai vu un monsieur respectable exprimer son mécontentement, car quelqu’un avait dit : « Peu importe que les Palestiniens tuent les Israéliens ou que les Israéliens tuent les Palestiniens ! »
D’un côté, le Coran dit :
« وَالَّذینَ کفَروا بَعْضُهُمْ اوْلِیاءُ بَعْضٍ الّا تَفْعَلوهُ تَکنْ فِتْنَةٌ فِی الْارْضِ وَ فَسادٌ کبیرٌ »
[Et ceux qui ont mécru sont des alliés les uns des autres. Si vous n’appliquez pas le commandement de lien (avec les croyants et de rupture avec les infidèles), il y aura sur terre un grand désordre et une grande corruption.]
D’un autre côté, nous disons : Israël, qui est « l’ennemi juré » des musulmans — c’est-à-dire qu’aucun ennemi des musulmans n’est plus obstiné et plus dangereux qu’Israël — peu importe qu’ils tuent les Palestiniens ou que les Palestiniens les tuent ! Et pourtant, nous voulons être une nation prospère.
En entendant ces paroles, je me suis souvenu de ce hadith. C’est un hadith célèbre dans le tafsir de l’Imam al-Askari (que la paix soit sur lui) et je m’en souviens depuis longtemps. L’Imam parle de certains de ceux qu’on appelle savants et qui apparaîtront à la fin des temps :
« هُمْ اضَرُّ عَلی ضُعَفاءِ شیعَتِنا مِنْ جَیشِ یزیدَ عَلَی الْحُسَینِ بنِ عَلِی عَلَیهِ السَّلامُ وَ اصْحابِهِ »
C’est-à-dire : le tort qu’ils causent à la communauté islamique est plus grand que celui de l’armée de Yazid contre Hussein ibn Ali (que la paix soit sur lui) et ses compagnons.
Et c’est vraiment le cas. Celui qui propage une telle pensée parmi les gens cause à l’Islam un tort non moindre que l’armée de Yazid contre l’Imam Hussein (que la paix soit sur lui).
Source : Ouvrage de l’Professeur Motahhari, Connaissance du Coran, vol. 3, p.197




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